La Compagnie du dernier étage travaille sur des enjeux sociaux et de soin directement avec les personnes concernées, en partant de leurs ressentis et vécus pour les porter à la scène.
La Compagnie du dernier étage est co-dirigée par Louise Bataillon, metteuse en scène, et par Ariane Salignat, comédienne. Ensemble, elles travaillent sur des enjeux sociaux et de soin directement avec les personnes concernées, en partant de leurs ressentis et vécus pour les porter à la scène dans une démarche de création documentée. Aussi, pour impliquer plus avant celleux qui le souhaitent dans le processus de création, la compagnie cherche régulièrement à décliner différentes formes de porosité entre amateurices et professionnel.le.s.
Elles sont aussi régulièrement sollicitées pour mettre en scène des amateurices dans des contextes d'éducation populaire ou par des partenariats avec des centres sociaux, des structures sanitaires ou des établissements scolaires. Considérant que ces temps sont autant de clés de compréhension pour les problématiques sociétales qui les intéressent, elles les mettent au cœur de leur engagement artistique.
Cette pièce est le fruit d’une recherche documentaire. Durant près d’une année, la Compagnie du dernier étage a exploré les différentes facettes de la maternité, dans l’objectif de déboulonner ces mythes de la mère parfaite et de la maternité uniquement heureuse véhiculés par la société. Les deux créatrices sont allées collecter la parole auprès de publics d’horizons divers et de tous âges, parents ou non, dans le but de s'imprégner de vécus et de ressentis hétérogènes.
Elles ont ainsi interrogé les imaginaires et questionné les injonctions pour raconter la maternité et ses ambivalences: la joie, mais aussi les doutes et les difficultés.
À partir de ces témoignages, elles composent une œuvre polyphonique authentique, avec un fort apport de la musique, traduisant toute la complexité d’être mère, ou de ne pas l'être.
Lien vers le dossier de présentationCo-productions : l’Odyssée – l’Autre-Rive d’Eybens ; Saint-Martin-d’Hères en scène ; l’Amphi de Pont-de-Claix
Avec le soutien de la DRAC Auvergne Rhônes-Alpes, le Département de l’Isère, la Conférence des Financeurs pour la prévention de la perte d’autonomie en Isère, la Métropole Grenoble-Alpes, la Ville de Grenoble et la Spedidam
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D'après le roman d'Amandine Dhée
La femme brouillon est un roman autobiographique d’Amandine Dhée qui
offre le récit d’un parcours de maternité, de l’annonce de la grossesse aux proches aux premiers mois en
tant que mère. Louise Bataillon et Ariane Salignat en proposent une lecture incarnée à deux voix, pour faire
résonner le témoignage d’une femme qui cherche à se frayer son chemin parmi les discours dominants sur la
maternité, et rend compte de ses propres contradictions et ambivalences dans son rapport à la norme, et la
tentation d’y céder.
Un père peut-il être une mère acceptable?
Avez-vous déjà rêvé de ranger votre bébé sur une étagère le temps d'une pause?
Est-ce que ça existe vraiment les familles heureuses?
Qui, des cimetières, génériques de films ou personnages de roman, sont les plus inspirants en matière de prénoms?
La maternité est-elle naturelle?
Autant de questions auxquelles Louise Bataillon et Ariane Salignat vous invitent à réfléchir
à l'occasion de cette lecture théâtrale de La femme brouillon.
Avec le soutien de l’Amphi de Pont-de-Claix
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Un spectacle sur le cancer co-écrit par des patient.e.s et ancien.ne.s patient.e.s en oncologie
La Traversée du marteau sur la tête de Damoclès,
c’est un spectacle sur le cancer.
Ça parle aussi de la famille, de soutiens et d’abandons, du
Vercors, d’un anniversaire, de conversations téléphoniques, de
souvenirs d’enfance, de messages laissés sur des répondeurs, de
peurs, d’espoirs.
Et puis il y a de la musique.
C’est de la guitare électrique. En direct.
Ça a été écrit par des patient.e.s et d’ancien.ne.s patient.e.s
en oncologie.
Ce sont des histoires vraies, remaniées, réécrites, croisées,
tissées. Il y a des organes qui parlent, une dispute entre un
poumon et un intestin, on rencontre des morts au paradis. C’est
drôle. C’est triste aussi, parfois.
Et c’est joué par 3 comédien.ne.s professionnel.le.s, et un
choeur de 7 amateurices - celles et ceux qui ont écrit le
spectacle. Plus le musicien, et ses pédales.
Avec le soutien de l’IDEX Université Grenoble-Alpes, de la Région Auvergne-Rhône-Alpes et de l’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes dans le cadre du programme régional Culture et Santé, animé par Interstices et le soutien du département de l’Isère dans le cadre du programme Culture partagée.
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Une mise en scène de Louise Bataillon dans le cadre de ses fonctions pour le projet Convergence
Éclats de Comptoir, raconte Belleville à travers des personnages que l’on croirait connaître, que l’on pourrait croiser en descendant la rue principale...
La pièce se déroule au Relais, ce bar emblématique du quartier, au coin de la rue de Belleville et de la rue de Tourtille. Les histoires et les problèmes personnels de Francis, Malika, Karim, Myriam, Douma, Yuchi, Antoine, Nathan, Marie s’entremêlent pour former une pièce chorale où même le mobilier du bar prend vie : le comptoir, le miroir, la télé et la banquette (qui en a vu, des fesses), ont toujours leur grain de sel à ajouter. Un jour, un arrêté anti-mendicité est prononcé : c’est le branle-bas de combat ! Un sit-in est organisé par certains personnages pour lutter contre cette mesure, pendant qu’une journaliste à l’éthique plus que douteuse tente de couvrir l’événement.
La captation
Les coulisses du spectacle
Une mise en scène de Louise Bataillon dans le cadre de ses fonctions pour le projet Convergence
Prenez Roméo et Juliette et faites-les tomber amoureux. Classique. Quand la marmite commence à bouillir, plongez-les à Belleville. Ajoutez un litre de café populaire, 300 grammes de spéculation immobilière, une louche de gentrification. Enrobez le tout d’un décor en carton peint, de sons et de lumières créés en atelier et faites-y jouer des comédiens de 11 à 76 ans. Couvrez et laissez frémir le tout une heure vingt, aux feux vifs des amours adolescentes et des affrontements entre Babelville et Hauteville. Vous obtiendrez Crapulettes et Montagueules. Moins classique.
Les coulisses du spectacle
Des lettres : celles reçues par Louise lorsqu’elle était
adolescente.
Des tubes des années 2000 revisités par Camille et Noëllie.
Les dessins d’Anouk réalisés en direct.
Une volonté de faire entendre des voix sans les incarner : les
barbes de Jordan et Nicolas autour des tourments des copines du
collège ; une perruque poussin pour couronner les mots d’amour
d’Arthur-tu veux sortir avec moi ; la prose de maman sur des
airs de Barbara.
C’est Pour la carte postale j’aurais préféré la vierge en
pyjama : un spectacle sur la naïveté adolescente, ses
contradictions, son idéalisme et ses tensions.
Coup de cœur du festival ici et demain
Lien vers le dossier artistique
Cinq comédiens sur un plateau nu qui se demandent comment
raconter le premier amour. Une histoire qui pourrait se résumer
en une phrase : une fille et un garçon se rencontrent, tombent
amoureux, vivent un temps ensemble, puis se séparent.
Trois comédiens se partageant le rôle de A ; deux comédiennes
celui de B.
Un constant aller retour entre des plongées dans une fiction
amoureuse et des apnées décortiquant les conditions de la
construction de cette histoire.
C’est
Étude du premier – je veux pas d’un amour qui te castre mais
je te vois bien avec une frange : un spectacle dont la trame non écrite est revisitée à chaque
représentation.
(depuis janvier 2022)
« Écrire et dire le théâtre à l’école » est un dispositif destiné à l’écriture d’une pièce jeune public en immersion dans une école primaire inventé par Louise Bataillon ayant connu sa première édition en 2022. L’artiste avait alors effectué deux semaines de résidence d’écriture au sein de deux classes de CM1 de l’école primaire Voltaire de Saint-Martin-d’Hères où elle proposait différents jeux d’écriture aux enfants pour leur faire inventer des personnages, des situations, puis prenait un temps d’écriture de son côté avant de faire la lecture aux élèves de sa production du jour afin de se nourrir de leurs retour. De cela est né la pièce « Chacoutica », l’histoire d’un jeune garçon dont la maman est « partie en vacances ». Une fois l’écriture finalisée, un travail de mise en voix par les élèves a été effectué par Louise Bataillon avec l’aide de la comédienne Ariane Salignat.
En 2023, le dispositif est renouvelé et prend de l’ampleur avec la venue d’une deuxième autrice, Anooradha Rughoonundun. Elles travailleront chacune avec deux classes autour de la question de « Grandir », en écho avec la thématique de la saison de Saint-Martin-d’Hères en scène, et en partenariat avec des groupes troisième âge (en lien avec la résidence Pierre Sémard et certaines maisons des habitant.e.s de l'agglomération grenobloise) et avec le planning familial.
Avec le soutien du département de l’Isère (1ère édition) et de Saint-Martin-d’Hères-en-Scène (2ème édition).
(chaque année depuis novembre 2019)
Depuis 2019, Ariane Salignat intervient auprès d’élèves de 4ème et 3ème avec différents outils de théâtre participatif et plus particulièrement de théâtre-forum afin de sensibiliser les élèves aux questions de discriminations et d’inégalités femmes/hommes. En partant de leurs témoignages et de leurs interrogations, elles les amènent, par des mises en scène, à réfléchir les façons de pensées et comportements de chacun.e, et à envisager collectivement le changement. En 2022-2023, elle interviendra cette fois-ci au lycée auprès des classes de 1ère.
(janvier à avril 2022 – Ariane Salignat)
Adaptation de La révolte des cocottes d’Adèle Tariel par des saynètes théâtrales. Accent mis sur le jeu en groupe et sur la prise de confiance en soi.
(février à mai 2021 - Louise Bataillon)
Création de slogans autour des stéréotypes de genre / restitutions théâtrales dans les établissements
(septembre à novembre 2020 - Louise Bataillon)
Adaptation de Petit Bond et l’étranger de Max Velthuijs en piécette de théâtre, accent mis sur la lecture théâtrale à voix haute.
(chaque année depuis 2019 - Ariane Salignat)
Depuis 2019, le cours d’Improvisation théâtrale en neuropsychologie de l’enfant forme les étudiant.e.s de première et de deuxième année de master au théâtre afin de les faire participer à des simulations professionnelles d’annonce de diagnostic d’un neuropsychologue à un parent de patient. L’accent est mis à la fois sur l’incarnation théâtrale et la justesse de jeu et sur la relation à l’autre dans le milieu du soin (techniques d’écoute active, gestion d’émotions difficiles).
(mars-avril 2022, renouvelé en 2023 – Ariane Salignat)
Ariane Salignat, avec l’aide pour cette seconde année d’Aurélie Etaix en deuxième comédienne, propose deux représentations de théâtre-forum aux étudiant.e.s volontaires de 5ème année de la faculté de médecine afin de réfléchir ensemble aux pratiques professionnelles des futur.e.s médecins et à la relation aux patient.e.s.
Avec le soutien de l’IDEX Université Grenoble-Alpes
(entre décembre 2019 et février 2020 puis entre novembre 2021 et février 2022 – Ariane Salignat)
Ateliers d’écriture autobiographique autour de son vécu en cancérologie, d’abord en vue de la création théâtrale de La traversée du marteau sur le tête de Damoclès puis avec de nouvelles personnes dans le cadre d’un écrit sociologique sur les soins pour des cancers du sein. Accent mis sur les possibilités de résilience par le biais artistique, la sublimation par l’humour ou par la poésie.
(septembre 2017 à juin 2019 - Louise Bataillon)
Depuis quatre ans, chaque édition de Convergence, c’est un spectacle fabriqué de A à Z par des amateurices, à travers différents ateliers qui impliquent, durant une année, une centaine de participant.e.s, une dizaine d'intervenant.e.s professionnel.le.s de différentes disciplines artistiques et plusieurs partenariats avec des établissements culturels (la Maison des Pratiques Artistiques Amateurs, La Colline - Théâtre National, Le Tarmac, la Villa Belleville - Résidences Paris Belleville), scolaires, des centres d'animations et des associations du territoire du Grand Belleville-Ménilmontant-Saint-Blaise. Les ateliers, intergénérationnels, naviguent du texte au décor, de l'atelier d'interprétation au stage de création sonore, du tournage de vidéos à la création d'éléments lumineux, pour permettre à chacun.e de s'investir dans un projet théâtral à travers la discipline de son choix. Louise Bataillon a été à l’initiative de ce projet, et l’a coordonné pour les deux premières éditions, dont elle a signé les mises en scène).
(octobre 2021 à juin 2022 – Louise Bataillon et Ariane Salignat)
Maintenant qu’il dort, qui me berce moi ? (maternité : contre-récits) est une création en cours sur la maternité qui s’appuie sur un large recueil de témoignages effectué par Louise Bataillon et Ariane Salignat entre octobre 2021 et juin 2022. Pour cela, elles ont mis en place de nombreux partenariats avec des structures sociales, sanitaires, culturelles ou éducatives afin de récolter les récits de personnes diverses. Ces ateliers et temps de rencontre ont pu prendre la forme de groupes de paroles, d’ateliers d’écriture ou d’ateliers passant par l’oralité ou le corps, par l’utilisation par exemple de débats mouvants.
Présidente
Trésorière
Secrétaire
Metteuse en scène
Après des études littéraires, un master de recherche en art dramatique, Louise Bataillon se forme au jeu et à la mise en scène au Centre des Arts de la Scène de Paris en parallèle d’un parcours de chant lyrique au conservatoire de Bobigny. En 2015, elle crée la Compagnie du dernier étage et met en scène ses premières créations qui prennent pour thématique les premiers amours puis les correspondances adolescentes. Elle travaille alors avec son équipe par de l'écriture au plateau.
De 2018 à juin 2019, Louise est salariée de l'association Belleville Citoyenne où elle développe puis coordonne le projet de création théâtrale "Convergence", à destination d'amateurices du nord est parisien, en partenariat avec le Tarmac, le théâtre national de la Colline, la Maison des métallos, la MPAA, ainsi que de nombreux établissements scolaires et associations culturelles et du champ social.
En 2019, elle déménage à Grenoble et reprend la direction artistique de la Compagnie du dernier étage qu'elle tourne dorénavant vers une démarche documentée et de territoire.
Comédienne - Dramaturge
Souhaitant allier sa pratique du jeu théâtrale à des objectifs politiques et sociaux, Ariane suit d’abord des études des sciences politiques à Sciences Po Grenoble puis en création artistique au sein du parcours art de la scène de l’Université Grenoble-Alpes. Elle se forme alors à la fois à la direction de projets culturels, à la conduite et analyse d’entretiens sociologiques ainsi qu’à l’écriture et la dramaturgie théâtrale.
À la sortie de ses études, elle participe et initie divers projets art-santé entre le milieu artistique, universitaire et le milieu du soin. Particulièrement, elle intervient comme comédienne depuis maintenant quatre ans au sein du département de Psychologie et de la Faculté de médecine pour des cours d'improvisation et la mise en place de simulations professionnelles.
Aussi, elle participe à monter en 2019 un projet théâtral avec le service en cancérologie du CHU de Grenoble. Dans ce cadre, elle mène des entretiens sociologiques puis des ateliers d’écriture théâtrale auprès de patient.e.s et d’ancien.ne.s patient.e.s dans le but d’une création dramaturgique puis scénique. C’est par ce biais qu’elle rencontre Louise et intègre la Compagnie du dernier étage dont elle partage aujourd'hui la co-direction.
La Compagnie du dernier étage
16, rue Barral de Montferrat
38100 Grenoble
Louise Bataillon
06 32 24 56 13
Ariane Salignat
06 95 23 94 20